Le PDG domine le Parlement en Période de Transition avec 40 Députés et 16 Sénateurs

En pleine transition politique au Gabon, le Parti démocratique gabonais (PDG) continue d’affirmer sa présence. Fortement représenté au Sénat et à l’Assemblée nationale de Transition, le PDG reste un acteur clé dans la scène politique nationale. Face à lui, des figures de l’opposition et de la société civile cherchent à s’imposer. La question qui se pose est de savoir si les élus du PDG optent pour une approche inclusive ou restent fidèles à la tradition partisane. La réponse à cette question pourrait façonner l’avenir de la démocratie gabonaise.
Le PDG conserve une forte influence, avec un tiers des sièges parlementaires. Cette situation rappelle l’époque du PDG sous la présidence de Bongo. Au Sénat et à l’Assemblée nationale de Transition, on retrouve plusieurs membres du PDG, parmi lesquels Jean-François Ndongou, Blaise Louembé, Régis Immongault, Huguette Tsono, Angélique Ngoma, Paul Biyoghé Mba, et bien d’autres.
Il reste à voir si une majorité d’idées émanera des élus du PDG. Les observateurs politiques s’attendaient à un Parlement inclusif, mais la prédominance du PDG les a surpris. Ces personnalités du PDG formeront-elles un groupe parlementaire pour renforcer leur unité lors des débats sur la future Constitution ou le Code électoral ?
Malgré la présence de figures notables de la société civile et de l’ancienne opposition, telles que Marcel Libama et Jean-Rémy Yama, les membres de l’ancienne opposition restent en minorité. Les débats futurs sur les lois régissant l’État et les élections révéleront si la présence du PDG était fortuite ou non.
La configuration actuelle offre un avantage au PDG, à moins que ses élus n’optent pour une approche plus démocratique, mettant de côté leurs intérêts partisans au profit de l’intérêt national et de la fidélité à la patrie.