Justice

Gabon : La DGSS découvre un champ de cannabis et arrête cinq trafiquants

Cinq jeunes hommes gabonais et un ressortissant camerounais, tous impliqués dans le trafic de cannabis, ont été interpellés récemment à environ quarante kilomètres de Libreville par les agents de la Direction générale des services spéciaux (DGSS). Âgés de 20 à 27 ans, ces individus seraient les responsables de la culture de sept champs de cannabis, selon Gabon 24. Cette affaire, selon les enquêteurs, serait née de la recherche d’une meilleure vie.

Les cinq jeunes gabonaisKevin Moubamba, Alain Demezo, Julien Socissoci, et deux autres — ainsi que Bruno Ayissofa, le camerounais, sont les dealers du cannabis. La saisie effectuée par la DGSS a permis de mettre au jour un champ de cannabis qu’ils cultivaient ensemble. Les raisons de leur implication dans cette activité semblent être les conditions de vie difficiles.

Entreprendre, oui, mais pas dans le trafic !

Pour sortir de la précarité, ces jeunes se seraient tournés vers l’illégalité, espérant y trouver fortune. « J’ai commencé cette activité en 2024. Le premier champ m’avait rapporté 7 millions. J’ai acheté un terrain et investi dans d’autres champs », a révélé Kevin Moubamba, le chef des dealers, à Gabon 24. Quant à son employé, il a expliqué qu’il n’avait pas d’autre choix : « Ça fait plus d’un mois que je travaille avec Kevin. Je ne suis rien, mais quand je regarde ma situation à la maison, avec les problèmes, ce n’est pas facile », a confié Alain Demezo, présumé dealer.

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Cette saisie aurait permis aux trafiquants de récolter jusqu’à 300 millions de francs si la drogue avait été écoulée. Dans leur lutte contre le trafic de stupéfiants, les services spéciaux marquent un point de plus. Toutefois, ces jeunes, désormais derrière les barreaux, remettent en question l’efficacité des programmes d’insertion professionnelle pour les jeunes gabonais.

Cette interpellation soulève la question de l’insertion et de la réinsertion professionnelle des jeunes, qui, souvent, ne trouvent pas leur place dans le secteur public. Il serait urgent de repenser les mesures d’accompagnement financier et de soutenir ceux qui veulent réellement travailler et sortir de la misère. Certes, leur action est illégale, mais leurs motivations méritent une réflexion sur la manière de traiter les causes profondes de ces comportements. Quand pourrons-nous réellement s’attaquer au cœur du mal derrière de telles actions ?

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