
Les nouvelles pièces mises en circulation par la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) suscitent l’inquiétude au sein de la population gabonaise. Mal différenciées visuellement, elles provoquent des erreurs de paiement quotidiennes.
Des pièces presque identiques
Le problème réside dans le design trop similaire des pièces : couleur, taille, gravure… tout porte à confusion. Contrairement aux anciennes pièces bien distinctes, les nouvelles ne permettent plus de les identifier rapidement. Il faut désormais scruter attentivement les chiffres gravés, ce qui ralentit les transactions et crée un climat d’incertitude.
Pour les personnes âgées ou malvoyantes, la situation est encore plus problématique. Dans les transports, les marchés, les petits commerces, les erreurs de monnaie deviennent fréquentes, parfois au détriment des plus vulnérables.
Une population déboussolée
Sur les réseaux sociaux et dans la rue, les témoignages affluent :
- « J’ai donné 100 francs à un vendeur, il m’a dit que c’était 25… On ne sait plus qui arnaque qui. »
- « Les chauffeurs de taxi n’ont plus la patience d’attendre qu’on vérifie. »
- « Même les enfants n’arrivent plus à reconnaître les pièces. »
Au quotidien, ces erreurs finissent par impacter la confiance dans les échanges, d’autant plus dans un contexte économique déjà difficile pour de nombreuses familles.
Une confusion bien réelle
Si ces nouvelles pièces ont été introduites avec l’intention de moderniser la monnaie, leur ressemblance excessive crée un climat de confusion généralisée. Le simple acte de payer ou de rendre la monnaie est désormais source de stress pour beaucoup de Gabonais.
Dans les marchés, les transports ou les commerces, chacun doit redoubler de vigilance. Une attention soutenue est devenue nécessaire pour éviter les erreurs, tant pour les commerçants que pour les clients.
Dans l’attente d’une meilleure adaptation ou d’une évolution, la prudence reste de mise à chaque transaction.