Justice

Rumeur de libération de Mohamed Ali Saliou et de son frère : la justice dément catégoriquement

Depuis le 6 septembre 2025, une rumeur tenace circule sur les réseaux sociaux, affirmant que Mohamed Ali Saliou et son frère Abdul Océni auraient quitté discrètement la prison centrale de Libreville. Cette information trouve son origine dans une publication Facebook du 1er septembre, relayée par plusieurs internautes qui prétendaient reconnaître l’un des détenus sur une photo prise au Lycée international français Pierre Manoel Talon, au Bénin.

Une rumeur formellement démentie

D’après des vérifications effectuées par la presse judiciaire gabonaise, et confirmées par le parquet général près la Cour d’appel judiciaire de Libreville ainsi que par l’administration pénitentiaire, les deux prévenus sont toujours incarcérés. Contrairement aux affirmations relayées en ligne, aucune mesure de remise en liberté ne leur a été accordée.

Des accusations de criminalité économique

Pour mémoire, les deux hommes ont été placés sous mandat de dépôt le 19 septembre 2023. Ils font l’objet de poursuites pour des faits présumés de détournement massif de deniers publics, de malversations financières en bande organisée, ainsi que pour plusieurs infractions graves relevant de la criminalité économique et financière. Leur dossier figure parmi les affaires les plus sensibles examinées par les juridictions spécialisées.

La preuve trompeuse d’une photographie

Les autorités judiciaires ont également précisé que l’image diffusée sur Facebook ne correspondait pas à l’un des détenus. Une confusion qui, selon elles, est susceptible de tromper l’opinion publique et de décrédibiliser le travail de la justice. En attendant la session criminelle spécialisée prévue en novembre prochain, Mohamed Ali Saliou et Abdul Océni demeurent sous le régime de détention préventive à la prison centrale de Libreville.

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Mise en garde contre la désinformation

Au-delà de ce cas particulier, le parquet rappelle que la diffusion de rumeurs et de fausses informations compromet la sérénité des procédures, fragilise la confiance du public envers la justice et alimente des soupçons infondés. La presse est ainsi invitée à continuer de jouer son rôle d’information avec rigueur, impartialité et responsabilité.


 

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