Justice

Libreville : Le gang d’Ibala neutralisé après un audacieux vol à main armée

La question de la sécurité dans les quartiers de la capitale demeure une énigme non résolue pour les nouvelles autorités en place. La preuve en est le vol à main armée qui a eu lieu le vendredi 13 octobre dernier au quartier Beau-Séjour en plein jour, perpétré par un gang de malfaiteurs. Heureusement, grâce à l’efficacité des enquêteurs de la police judiciaire, le groupe dirigé par Curtis junior Ibala a été appréhendé, comme l’a rapporté le quotidien L’Union.

Selon les informations recueillies, l’incident s’est produit vers midi. Profitant de l’absence du chef de famille, Curtis junior Ibala et ses complices, Stephen Ngoulou, Jérémie Mabendé Boyendou et Jean-Rodrigue Toumbou Diouf, ont élaboré un plan pour pénétrer facilement dans la résidence de Beau-Séjour. Ils avaient même été informés par un voisin, ce qui a facilité leur préparation.

Les malfaiteurs étaient munis d’un véhicule aux couleurs de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, se faisant ainsi passer pour des employés de cette entreprise. Lorsqu’ils se sont présentés à la porte de la maison, ils ont été autorisés à entrer. Une fois à l’intérieur, Curtis junior Ibala et sa bande ont rapidement maîtrisé et ligoté les résidents présents, y compris l’épouse, la fille et la femme de ménage. Après avoir fouillé la maison, les délinquants ont volé divers objets de valeur, notamment 5 téléphones, un ordinateur portable et une enveloppe contenant 3 180 000 FCFA et 145 euros.

Dès qu’ils ont été alertés, les enquêteurs de la police judiciaire ont entamé des recherches pour retrouver la bande d’Ibala. Finalement, le 16 octobre 2023, les cambrioleurs ont été appréhendés, mettant ainsi fin à leur série de crimes. Un receleur du nom de Jean Nkoghe Nkoghe a également été arrêté en relation avec cette affaire. À l’heure actuelle, ces cinq individus font face à une comparution devant le parquet pour répondre de leurs actes criminels. La police a répondu rapidement à cette situation, mais la question de la sécurité continue de planer sur les quartiers de la capitale.

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