Meurtre d’Odette Ossou : deux suspects arrêtés et incarcérés à Franceville

Les agents de la Police judiciaire de Franceville ont procédé à l’arrestation de Thierry Seroule Ngolo, 42 ans, et Irad Ndjila Mpami, 28 ans, tous deux de nationalité gabonaise. Les deux hommes sont soupçonnés d’être impliqués dans le meurtre d’Odette Ossou, une commerçante bien connue de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué. Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP), ils ont été placés en détention provisoire le lundi 20 octobre à la prison de Franceville.
Un crime qui a bouleversé Franceville
L’affaire remonte à la nuit du 2 au 3 octobre dernier, lorsque le corps sans vie d’Odette Ossou, âgée d’une soixantaine d’années, avait été découvert au quartier Dialogue, dans le 2e arrondissement de la ville. La victime aurait été violée puis tuée, un drame qui avait profondément choqué la population locale.
Après plusieurs jours d’enquête, les éléments recueillis par les enquêteurs ont conduit à l’interpellation des deux suspects, considérés comme les dernières personnes aperçues en compagnie de la défunte avant sa mort, survenue peu avant minuit.
Des versions contradictoires qui renforcent les soupçons
Selon les informations rapportées, les déclarations de Thierry Seroule Ngolo et Irad Ndjila Mpami se contredisent sur plusieurs points clés. Le magistrat instructeur du tribunal de Première instance aurait relevé plusieurs incohérencesdans leurs témoignages, sans qu’aucune explication convaincante ne soit donnée.
Bien qu’aucun signe de violence n’ait été signalé durant leur interrogatoire, les divergences de leurs récits auraient renforcé les soupçons du juge, qui a ordonné leur placement en détention provisoire, le temps que l’enquête suive son cours.
Une affaire qui relance le débat sur les violences faites aux femmes
Ce drame relance une nouvelle fois la question des féminicides au Gabon, un phénomène préoccupant qui continue d’alimenter les débats. La population de Franceville reste dans l’attente des conclusions de l’enquête judiciaire, tandis que les appels se multiplient pour un renforcement de la protection des femmes vulnérables face aux violences.







