Société

Couvre-Feu : Désormais de 2h à 5h pour soutenir l’économie

Depuis la prise de pouvoir par les militaires à la fin du mois d’août 2023, le couvre-feu est devenu une routine pour les habitants du Gabon. Et aujourd’hui, encore une fois, cette mesure fait parler d’elle. À compter de ce jour, le couvre-feu démarre à 2 heures du matin pour se terminer à 5 heures, s’appliquant ainsi sur tout le territoire national.

Depuis l’instauration de ce couvre-feu après le coup d’État en août 2023, nous avons observé plusieurs ajustements. Cette fois-ci, c’est le jeudi 2 mai qu’une nouvelle modification des horaires a été annoncée. Désormais, le couvre-feu commence plus tard, à 2 heures du matin, et se termine à 5 heures du matin sur l’ensemble du territoire gabonais, à partir d’aujourd’hui.

Si au début, la plupart des gens semblaient être d’accord avec cette mesure de sécurité suite au coup d’État, l’opinion publique a changé ces derniers mois. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer sa durée jugée excessive et ses conséquences néfastes sur plusieurs secteurs d’activité, notamment ceux travaillant la nuit comme les bars et les restaurants. Ces critiques répétées semblent aujourd’hui avoir été entendues, avec ce nouvel ajustement.

C’est la ministre de la Défense nationale, la générale Brigitte Onkanowa, qui a annoncé ces changements dans les horaires du couvre-feu. Alors qu’auparavant, il débutait à 23h30 pour se terminer à 5 heures du matin, il commencera désormais à 2 heures du matin pour se prolonger jusqu’à 5 heures. Cette réduction de la plage horaire, qui ramène le couvre-feu à trois heures seulement, entre en vigueur dès aujourd’hui, le 2 mai, sur l’ensemble du territoire gabonais.

Selon les déclarations du gouvernement, cette décision a été prise sur instruction du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, dans le but d’apporter un soutien aux travailleurs de différents secteurs. À l’origine, en août dernier, les militaires ont instauré le couvre-feu pour des raisons de sécurité et pour éviter des fuites potentielles parmi les anciens dirigeants qu’ils surveillaient de près.

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