Oyem : l’affaire “Bébé Rinaldi” devant la Cour d’appel le 30 juillet !

Le mercredi 30 juillet, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel judiciaire d’Oyem se réunira en chambre de conseil pour statuer sur le dossier concernant la disparition tragique de Rinaldi Abagha Ngoua, un enfant âgé de 5 ans, dont la disparition remonte au 12 janvier 2020. Cet examen, annoncé dans une note signée par le Procureur Général François Engonga Ondo, constitue une étape majeure dans cette affaire qui reste profondément marquante pour de nombreux citoyens gabonais.
Le jeune Rinaldi aurait disparu dans le village maternel de Mete Abagha Maïcha Ida, alors élève à Bitam Centre. Selon certaines sources, l’enlèvement présumé aurait été organisé par Lewis Bekui Ebang, oncle de l’enfant, avec la complicité supposée de Asseko Laurent, Allogo Assoumou Rodrigue et d’autres individus. Ces accusations graves s’appuient notamment sur les déclarations faites par Morelle Avezo’o, compagne de l’un des accusés, relançant ainsi un dossier longtemps resté sans suite judiciaire.
Justice en vue pour “Bébé Rinaldi” cinq ans après les faits ?
À l’époque, les autorités judiciaires en charge du dossier avaient jugé que les preuves disponibles ne permettaient pas de poursuivre les inculpés de manière formelle, suscitant l’indignation d’une partie de l’opinion publique. Aujourd’hui, cette audience du 30 juillet 2025 représente une nouvelle chance pour la mère de l’enfant et les autres parties impliquées de relancer la procédure judiciaire. En vertu de l’article 163 du Code de procédure pénale, chacun est autorisé à déposer ses observations écrites auprès du greffe de la Chambre d’accusation, avant la tenue de l’audience.
Ce moment-clé, encadré par le Parquet Général d’Oyem, pourrait faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cette disparition et permettre de désigner les responsabilités. Ce drame familial met en lumière les défaillances possibles de la protection de l’enfance au Gabon, tout en interpellant sur l’efficacité du système judiciaire face à des affaires sensibles. La population d’Oyem et bien au-delà, reste en attente d’une issue claire, espérant que la vérité éclatera enfin. Le Procureur Général François Engonga Ondo devra faire preuve de fermeté et d’impartialité pour garantir une instruction juste et transparente. Tous les regards sont désormais braqués vers la Cour d’appel d’Oyem.