Justice

Justice : Léona Cyrielle et ses complices prennent la perpétuité pour un meurtre d’une rare sauvagerie

La justice gabonaise a rendu son verdict dans l’affaire du meurtre atroce d’Antoine Lilian Ndong Allogho, survenu en mars 2019. Ce vendredi, la cour criminelle ordinaire de Libreville a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité Léona Cyrielle Moussavou Bissielou, son frère Etiphen Bissielou Bissielou et leur complice Rolly Matoutou, rapporte L’Union.

Un crime prémédité d’une extrême violence

Âgée de seulement 19 ans au moment des faits, Léona Cyrielle partageait la vie de la victime depuis deux ans. L’enquête a révélé qu’un an avant le drame, elle avait organisé un braquage contre son compagnon par l’intermédiaire de ses frères. Après qu’Antoine Lilian Ndong Allogho, fonctionnaire et entrepreneur de 31 ans, eut découvert sa trahison, il devint la cible d’un plan meurtrier.

Le 20 mars 2019, Léona Cyrielle ouvrit la porte de leur domicile à ses complices, armés de sept couteaux. Dans un déchaînement de violence, la victime reçut 54 coups de couteau dans sa chambre, attestant d’une volonté implacable de tuer.

Une cruauté glaçante

Alors que ses frères s’enfuyaient, Léona Cyrielle, d’un calme effrayant, attendait dans le salon. Pire encore, elle conduisit ensuite la fille de 7 ans de la victime devant le corps mutilé de son père, ajoutant une dimension psychologique insoutenable à ce crime.

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Lors de l’audience finale, malgré des aveux antérieurs, les accusés nièrent toute responsabilité. Drapée d’un foulard, Léona Cyrielle accusa la police et le juge de falsification, tout en lançant des accusations non fondées contre le défunt. La présidente de la cour qualifia son attitude de « cynique et contradictoire ».

Un verdict sans appel

L’avocat de la partie civile, décrivant Léona Cyrielle comme une « sorcière », utilisa une poupée pour matérialiser les 54 coups de couteau portés à la victime. Le ministère public et la défense des proches de la victime requirent unanimement la perpétuité, estimant cette peine à la mesure de l’horreur des faits.

Ce verdict met fin à six années de procédure, dans une affaire qui a profondément marqué l’opinion publique gabonaise par sa violence extrême et sa froide préméditation. La justice a ainsi envoyé un message clair : de tels actes barbares ne resteront pas impunis.


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