Dispute autour d’un terrain : un Sénégalais attaque un activiste à la hache

Un différend foncier a failli tourner au drame le samedi 18 octobre 2025 à Cap-Esterias, dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville. Une violente altercation entre une famille gabonaise et un ressortissant sénégalais s’est soldée par une agression à la hache contre un activiste, grièvement blessé à la tête.
Une querelle autour d’un terrain contesté
L’affaire débute lorsque un Sénégalais accompagné de plusieurs compatriotes se serait rendu sur un terrain appartenant à une famille gabonaise. Équipés de pioches et de pelles, ils auraient entrepris de lancer des travaux de construction, suscitant l’incompréhension des propriétaires.
Interpellé, le ressortissant sénégalais aurait affirmé avoir acheté le terrain et présenté des documents de régularisation foncière censés provenir de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC).
Or, selon la famille concernée, aucun membre légitime n’aurait procédé à une telle vente, ce qui a conduit ces derniers à saisir les autorités judiciaires. Mais aucune issue favorable n’aurait été trouvée.
Une agression d’une extrême violence
Alerté par la situation, un activiste local s’est rendu sur les lieux pour tenter de comprendre le différend. Cependant, la discussion aurait rapidement dégénéré. Dans un moment de tension, le ressortissant sénégalais aurait brandi une hache et porté un coup violent à la tête de l’activiste, le blessant grièvement.
Grâce à l’intervention rapide des membres de la famille autochtone, la victime a pu être secourue et transportée pour recevoir des soins d’urgence.
Une plainte déposée et un débat relancé
Une plainte pour coups et blessures volontaires a été déposée auprès des autorités compétentes. Cette affaire vient raviver le débat sur la multiplication des litiges fonciers impliquant des non-nationaux au Gabon, et sur la nécessité d’un meilleur encadrement des transactions foncières dans la commune d’Akanda et ses environs.