Faits Divers

Décès inexpliqué d’un agent de Logimat : Les zones d’ombre persistent

La mort tragique de Serge Pangou Madoungou, aide-chauffeur pour l’entreprise Logimat, a secoué la région de Ndolou. Le dimanche 29 décembre 2024, son véhicule a fini sa course dans le fleuve Obangué, sur une route reliant Fouanou, suscitant des interrogations sur les circonstances exactes de l’accident.

Bien que l’incident ait eu lieu vers 9 heures du matin, les secours n’ont pu intervenir qu’en fin d’après-midi, à 18 heures. Selon certains collègues, le véhicule de l’entreprise présentait des défaillances, une hypothèse immédiatement rejetée par la direction générale de Logimat. De plus, l’absence de traces de freinage ou d’impact sur les lieux renforce les doutes sur les causes réelles de cet accident, alors que le véhicule roulait à une vitesse modérée de 40 km/h.

Une famille en quête de réponses

La famille de Serge Pangou dénonce une gestion peu transparente de l’incident, tant par l’entreprise que par les autorités locales. « Le corps de mon frère a été repêché à 17 heures, mais il n’a été transporté que vers minuit, et son état était déjà critique », a témoigné Standlee Maryska, frère de la victime.

Le silence du parquet de Mouila, malgré la présence du procureur sur les lieux, ajoute à la frustration des proches. Une expertise médicale diligentée par Logimat évoque trois hypothèses : noyade, asphyxie ou polytraumatisme causé par un choc. Toutefois, ces conclusions préliminaires ne suffisent pas à apaiser les inquiétudes de la famille, qui continue de s’interroger sur l’état du véhicule au moment de l’accident.

Logimat reste silencieuse

Malgré plusieurs tentatives, la direction générale de Logimat, notamment son directeur Nicolas Navarri, reste injoignable. Ni les appels ni les messages de la presse n’ont obtenu de réponse, alimentant davantage les suspicions.

Face à ces zones d’ombre, la famille de Serge Pangou réclame une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur cette tragédie. Pendant ce temps, les inquiétudes grandissent quant aux éventuelles responsabilités de l’entreprise et aux circonstances exactes de ce drame.

Affaire à suivre.

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