Inquiétude à Libreville : Diba-Diba, théâtre de multiples agressions
L’insécurité reste un problème majeur dans notre pays. Les habitants du quartier Diba-Diba, dans le 1er arrondissement de Libreville, sont particulièrement affectés par cette situation. Selon le quotidien L’Union, dans son édition du mercredi 19 juin 2024, les résidents sont régulièrement victimes d’agressions et de vols, de jour comme de nuit.
L’insécurité et la violence sont des fléaux omniprésents au Gabon, notamment dans les quartiers défavorisés. Les actes de vandalisme, les braquages et autres délits sont devenus quotidiens, surtout à Diba-Diba où la population se sent constamment menacée. Les cambriolages de maisons et de commerces, ainsi que les attaques contre les individus, sont monnaie courante, rendant la vie quotidienne insupportable.
Diba-Diba est devenu un point central de la criminalité à Libreville. D’après les témoignages des résidents, les jeunes âgés de 20 à 25 ans, agissent sans crainte et à visage découvert. Récemment, une veuve a été cambriolée deux fois en un mois, et lors de la deuxième intrusion, elle a pu identifier le coupable. Bien qu’il ait été arrêté et remis à la police judiciaire, d’autres incidents continuent de se produire, comme le cambriolage de l’église du quartier où une trentaine de chaises en plastique et une paire de chaussures ont été volées.
Face à cette pression incessante, beaucoup d’habitants choisissent de déménager. Ceux qui ont entrepris des démarches judiciaires se heurtent souvent à des blocages, car les parents des délinquants interviennent pour obtenir la libération de leurs enfants. Malheureusement, ces jeunes reprennent rapidement leurs mauvaises habitudes une fois relâchés.
Il serait préférable que les parents cessent de bloquer les procédures judiciaires, car cela met en danger les résidents et entrave le bon fonctionnement de la justice. Cette situation met en lumière le manque de suivi des directives du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui avait demandé aux forces de l’ordre d’organiser des patrouilles motorisées et pédestres dans les quartiers.