La Mairie de Libreville Réclame 20 Véhicules Administratifs Non Rendus par d’Anciens Agents

Le maire intérimaire de Libreville, Jude Ibrahim Rapontchombo, demande aux anciens agents de la mairie de restituer 20 véhicules administratifs dans un contexte de transition politique.
Le 7 septembre dernier, Jude Ibrahim Rapontchombo a été nommé Délégué Spécial du CTRI (Comité de Transition pour la Restauration des Institutions) afin de reprendre le contrôle de la plus grande ville du Gabon, précédemment dirigée par la mairesse Christine Mba Ndoutume, membre de l’ancien parti au pouvoir. Le maire intérimaire s’efforce actuellement de rétablir l’ordre, notamment en ce qui concerne la restitution de véhicules administratifs non rendus par d’anciens agents municipaux.
Dans une note d’information datée du vendredi 22 septembre, Jude Ibrahim Rapontchombo a adressé un appel aux responsables municipaux et aux fonctionnaires de l’État central détachés à la Mairie de Libreville. Ces derniers, démis de leurs fonctions, sont priés de se rendre à la Direction du Patrimoine, située au 2e étage de l’Hôtel de Ville (porte 201), dans les 48 heures, pour remettre les clés et les documents relatifs à la circulation des véhicules administratifs en leur possession.
La liste des véhicules en question comprend 4 Ford Ranger, 1 Ford Figo, 4 Toyota Yaris, 1 Toyota Prado, 3 Mazda BT-50, 5 Nissan Harbody, 1 Canter Iveco et une Ford Fiesta. Les intéressés sont invités à rapporter les pièces de ces véhicules, dont les immatriculations ont été spécifiées dans la note d’avertissement émise par le maire intérimaire de Libreville.
Jude Ibrahim Rapontchombo a été nommé par les militaires du CTRI, qui ont pris le pouvoir le 30 août dernier pour rétablir l’intégrité des institutions gabonaises, luttant ainsi contre la corruption et les détournements de fonds et de biens publics. La note de mise en garde des nouvelles autorités municipales de Libreville souligne les risques encourus par les anciens agents qui résisteraient à cette mesure, les exposant à des sanctions administratives et/ou à des poursuites judiciaires conformément à la législation en vigueur.