Port-Gentil : deux ex-employés de Foselev Gabon en grève de la faim
Deux anciens employés de Foselev Gabon, une société spécialisée dans le levage, la manutention, la logistique terrestre et maritime, la métallurgie et la tuyauterie industrielle, la maintenance industrielle et le génie civil, ont commencé une grève de la faim à Port-Gentil. Ces travailleurs, licenciés abusivement en 2020, réclament le paiement de leurs droits et indemnités qu’ils attendent toujours, quatre ans après leur licenciement.
La grève de la faim, qui se déroule devant l’entrée de Foselev Gabon, a pour but de sensibiliser à leurs conditions de vie désastreuses. Ils dénoncent non seulement leur licenciement sans compensation adéquate, mais aussi la perte d’un de leurs collègues, faute de moyens pour des soins médicaux.
Ces ex-employés, vivant dans des conditions extrêmement précaires, ont décidé de protester devant les locaux de leur ancien employeur au Camp Boiro, dans le 4ème arrondissement de Port-Gentil. Depuis 2020, ces familles vivent dans une grande précarité, ayant été licenciées avec seulement une fraction de leur salaire et laissées sans ressources suffisantes pour survivre. Leurs enfants sont déscolarisés et ils ont du mal à se nourrir, se loger et subvenir à leurs besoins de base.
Face à cette situation, ces familles ont appelé les autorités de la Transition à intervenir de toute urgence. « Nous demandons au président de la République de nous sauver », a déclaré l’un des grévistes. Un des leaders de la grève explique que cette action désespérée est leur dernier recours pour obtenir justice et réparation. Selon eux, leur ancien employeur, Guillaume Gay, un ressortissant français, semble vouloir qu’ils se laissent mourir.
Ces travailleurs, dont les vies ont été bouleversées par des licenciements qu’ils jugent injustes, attendent toujours de recevoir les compensations financières qui leur sont dues. Les ex-employés de Foselev Gabon espèrent que leur grève de la faim poussera les autorités à agir rapidement pour résoudre leur situation. Ils demandent non seulement le paiement de leurs indemnités, mais aussi la reconnaissance de l’injustice qu’ils ont subie.