Port-Gentil : une mère placée en détention après des violences sur sa fille de 6 ans

Une femme de 42 ans, Amy Diane Beckoung, a été écrouée à la maison d’arrêt de Port-Gentil (province de l’Ogooué-Maritime) après avoir été mise en cause pour des violences graves infligées à sa fille de 6 ans. Cette affaire prend une résonance particulière, l’intéressée étant connue pour son engagement dans la lutte contre les violences faites aux enfants.
Une défenseure de la cause infantile désormais mise en cause
Selon les informations rapportées par Ogooué-Maritime Infos (OMI), la quadragénaire aurait volontairement porté des coups à l’enfant, provoquant l’apparition d’ecchymoses visibles sur différentes parties de son corps.
Ce sont les enseignants de l’établissement catholique où est scolarisée la fillette qui ont donné l’alerte, inquiets des marques constatées lors des cours.
Des enseignants vigilants à l’origine du signalement
Le 12 novembre 2025, le personnel éducatif a remarqué des traces de bleus sur le bras de l’enfant. Après l’avoir questionnée, cette dernière aurait affirmé que ces blessures provenaient d’une correction administrée par sa mère, et qu’il ne s’agissait pas d’un épisode isolé.
L’établissement a immédiatement contacté le tribunal pour enfants, conformément aux procédures en vigueur. Lors de l’audition de la fillette par les agents compétents, des hématomes ont été constatés sur une large zone du corps, laissant apparaître la violence des coups.
Une explication maternelle qui ne convainc pas la justice
Convoquée par les autorités, Amy Diane Beckoung a expliqué avoir agi sous le coup de la colère, reprochant à sa fille d’avoir perdu des sous-vêtements neufs, achetés quelques jours plus tôt.
Un motif jugé disproportionné au regard des blessures observées.
Sur instruction du procureur de la République, la mise en cause a été placée sous mandat de dépôt, dans l’attente de la poursuite de la procédure judiciaire.
Un contraste saisissant avec son engagement public
Cette affaire suscite d’autant plus d’interrogations que la prévenue s’est souvent positionnée publiquement en faveur de la protection de l’enfance. Une posture désormais en contradiction avec les faits qui lui sont reprochés.





