Communiqué

Brice Oligui Nguema Renonce à son Salaire de “Président de la République”

Dans un geste audacieux dénonçant la gestion financière néfaste de l’ancien régime d’Ali Bongo, le président de la transition au Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé sa décision de renoncer à son salaire en tant que “président de la République” . Cet engagement a été officiellement communiqué par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) lors d’un communiqué émis mercredi soir.

Bien qu’il ait obtenu le titre de “président de la République” grâce à la révision de la Charte de la transition du 6 octobre, Brice Clotaire Oligui Nguema a choisi de renoncer à la rémunération liée à cette fonction prestigieuse, la plus élevée dans le pays. Cette décision a été révélée dans le communiqué n°20 du CTRI, annoncé le soir du 18 octobre par le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI.

Ce geste, consenti par le président de la transition, est motivé par la situation financière préoccupante du pays et les besoins sociaux urgents de la population. Le porte-parole du CTRI a souligné que “chaque jour qui passe permet au CTRI de réaliser un peu plus l’état de dégradation générale du pays et des finances publiques en particulier, victime d’une véritable furie criminelle”, justifiant ainsi cette renonciation. financière.

Face à cette détérioration des finances publiques, Brice Clotaire Oligui Nguema a fait le choix de renoncer à son salaire de président de la République, un montant qui avait toujours été entouré de mystère. Cependant, il continue à percevoir sa rémunération en tant que commandant en chef de la Garde républicaine, un rôle central dans le coup d’État du 30 août ayant mis fin aux 14 années de pouvoir d’Ali Bongo. Avec la découverte de cette “furie criminelle” qui a corrompu l’ancien régime, il est probable que d’autres enquêtes et arrestations suivront pour faire toute la lumière sur ces crimes financiers qui ont nui à la santé économique du pays. Le geste de renoncement à sa rémunération en tant que chef d’État est donc non seulement symbolique, mais également un acte salutaire pour le bien-être de la nation.

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