Justice

Gabon : les prisonniers sont privés de visites depuis le mois d’Août dernier

Depuis août, une aura de silence enveloppe la prison centrale de Libreville, où la suspension des visites, une mesure initialement établie pour des raisons de sécurité pendant la période électorale, persiste malgré le retour au calme. Les détenus, privés de la présence rassurante de leurs proches et de la consultation légale de leurs avocats, se trouvent dans une situation de vulnérabilité accentuée.

Les autorités carcérales maintiennent cette restriction, malgré l’absence de troubles post-électoraux anticipés. L’association SOS Prisonniers Gabon (SPG), alarmée par l’impact de cette suspension sur le bien-être psychologique des détenus, a exprimé ses inquiétudes, en faisant appel au ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout.

SPG, sous la direction de Lionel Engonga, a mis en lumière l’urgence de restaurer les droits des détenus à recevoir des visites, affirmant que cette interdiction prolongée entrave non seulement le processus judiciaire, en limitant l’accès aux avocats, mais transgresse également les réglementations internes des établissements pénitentiaires du Gabon.

Bien que les familles puissent toujours fournir des dispositions à leurs proches incarcérés, le maintien de cette mesure révèle une lacune inquiétante dans la considération des droits et du bien-être des détenus, soulevant des questions cruciales sur l’humanité au sein des institutions pénitentiaires gabonaises. .

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