Société

Wire Group Oilfield Services : Les employés dénoncent la complicité entre le syndicat et la direction générale

Les employés de la société Wire Group continuent de dénoncer les conditions de travail inhumaines qu’ils subissent depuis des années. Cette entreprise, active dans le secteur pétrolier au Gabon depuis 2005, est au cœur des critiques de son personnel.

En janvier dernier, lors d’une assemblée générale, les employés ont exigé que la direction générale réponde à 30 revendications listées dans leur cahier de charges. Parmi celles-ci, on trouve la revalorisation de la prime de médaille du travail, la régularisation des problèmes liés aux cumuls de postes, le paiement des heures supplémentaires dues, le respect du taux de paiement des heures supplémentaires selon la Convention des entreprises industrielles, et l’homogénéité de la prime de chantier.

Les revendications incluent aussi le versement d’un million de FCFA pour aider les salariés en cas de décès d’un parent proche, ainsi qu’une aide à la rentrée scolaire de 150 000 FCFA par enfant.

Cependant, cinq mois plus tard, aucun progrès n’a été constaté. Au contraire, les employés accusent le syndicat des employés, ex-employés et retraités du pétrole et activités connexes (SEERPAC) de collusion avec la direction générale. « Nos délégués et le syndicat SEERPAC ont entamé des négociations avec la direction. Non seulement ces négociations n’avancent pas, mais les résultats ne sont pas fiables, et nous pensons que nos représentants ont été corrompus par la direction générale », déclare un employé.

Un point crucial pour les employés est le paiement des passifs, de l’argent déjà gagné. « Nous demandons que ces passifs soient payés rétroactivement et immédiatement, c’est non négociable », insiste un agent.

Les employés ont également découvert que les passifs, initialement prévus pour être payés sur cinq ans, seront maintenant étalés sur trois ans. Lorsque les délégués syndicaux de SEERPAC ont été interrogés à ce sujet, ils sont restés silencieux. Les agents, convaincus que le syndicat favorise la direction, appellent le Comité pour la transition et la restauration des institutions à intervenir.

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