Société

Démantèlement d’un réseau frauduleux à la SEEG : Le serveur Supprima 3 en cause

Une enquête sérieuse menée par les autorités du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), suite à une dénonciation du nouveau Directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), a révélé un système frauduleux d’émission de tickets Edan. Ce réseau illégal, qui utilisait le serveur Supprima 3, soi-disant déconnecté mais toujours en activité, était contrôlé par Sigma Technologie. Les responsables de ce réseau ont été identifiés et arrêtés.

Alors que les citoyens luttent pour payer leurs factures, certains individus malveillants ont cherché à s’enrichir aux dépens de l’État. Cette affaire rocambolesque met en lumière la vulnérabilité du service informatique de la SEEG. Un réseau mafieux permettait d’émettre des tickets Edan sans reverser d’argent à l’État.

L’enquête a commencé par une simple suspicion de fraude liée aux serveurs encore connectés, qui semblaient augmenter les charges des consommateurs. Le CTRI, avec l’aide de la direction générale, a mené des perquisitions dans les quartiers Louis, Batavea et Rénovation, chez Sigma Technologie, une filiale du groupe TLDC. Cette opération a conduit à la saisie de matériel informatique et à la découverte du pot aux roses.

Contrairement à ce qui était supposé, le serveur Supprima 3, bien que considéré comme déconnecté, fonctionnait encore. Cela permettait à Sigma Technologie de travailler en parallèle de la SEEG, en utilisant la même architecture informatique. Les deux entités étaient interconnectées via une liaison Bel Air, ce qui permettait à la société parallèle d’émettre des tickets et de débloquer des compteurs électriques à son propre profit. Trois agents sont mis en cause dans cette affaire : Guy Armel Koumba, Serge Periny Ogowan et Régis Dondia, respectivement responsable de la division Études, cadre de cette division et Directeur des systèmes d’information. Interpellés pour enquête, ils n’ont rien révélé de plus pour l’instant. Des informations préliminaires indiquent qu’ils étaient chargés de la migration du système Supprima 3 à Supprima 6 pour gérer les compteurs à prépaiement. Affaire à suivre !

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