Révélations Choc : La SEEG Accusée de Surfacter 700 Millions de FCFA dans un Rapport Confidentiel

La situation de la délinquance financière au sein des entreprises publiques et parapubliques au Gabon semble loin de s’améliorer. Les dernières révélations pointent du doigt la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), accusée dans un rapport confidentiel datant de septembre 2022 émanant de la Task-Force sur le Finex, de surfacturer près de 700 millions de FCFA à l’État gabonais pour des services parfois fictifs.
Dans ce rapport que notre confrère Gabon Media Time a pu consulter en exclusivité, une analyse des factures d’électricité du Stade Engong, situé près d’Ossougoudzap à Oyem, révèle de nombreuses irrégularités, remettant en question la véracité de ces factures.
La SEEG, surnommée la spécialiste des factures astronomiques pour des prestations imaginaires, est mise en cause de manière explicite. Le rapport mentionne : « Des investigations in situ effectuées dans le poste électrique de livraison n°13 de l’exploitation d’Oyem ont révélé que le compteur numéro E53117438 de marque SL7000 Actaris était hors service et présentait un écran blanc. » Cependant, malgré cette constatation, la facturation pour cette période s’élevait à 918 862 131 FCFA, correspondant à une moyenne mensuelle de 54 050 714 FCFA, pour des installations non utilisées.
Bien que le rapport ne révèle pas l’identité des responsables de ces pratiques répréhensibles, de nombreuses questions restent en suspens. Selon le document, la SEEG aurait mensuellement surfacturé à l’État gabonais un montant total approchant les 700 millions de FCFA. Il est même suggéré que ces surfacturations pourraient également toucher l’ensemble des clients de l’entreprise.
Cette affaire souligne une fois de plus l’urgence de mettre en place des mécanismes de contrôle et de transparence plus rigoureux au sein des entreprises publiques et parapubliques du Gabon, afin de lutter efficacement contre la délinquance financière et d’assurer une gestion plus responsable des ressources publiques.