Makouké secouée par le licenciement massif de plus d’une centaine d’agents d’Olam

La localité de Makouké est au cœur d’une vive polémique après l’annonce du licenciement de plus d’une centaine de travailleurs de l’entreprise Olam. Selon plusieurs témoignages, ces renvois se seraient déroulés de manière brutale, sans respect des procédures légales en vigueur au Gabon.
Des départs jugés arbitraires
D’après les informations recueillies, aucun document officiel n’aurait été remis aux employés concernés. Cette absence de notification écrite constitue, pour de nombreux observateurs, une violation flagrante des droits garantis par la législation gabonaise. La décision, prise unilatéralement par la direction, a suscité un profond ressentiment au sein du personnel et de la population locale.
Des indemnisations dérisoires
Les salariés licenciés auraient perçu des compensations financières allant jusqu’à deux millions de francs CFA pour les plus favorisés. Une somme jugée insuffisante pour faire face aux besoins quotidiens des familles, d’autant plus au regard de la brutalité de la mesure et de ses conséquences sociales.
Une gestion dénoncée
Ces licenciements massifs mettent en lumière, selon les syndicats et les employés, une image de gestion autoritaire et déconnectée de la réalité sociale. Le mécontentement grandissant dans la région illustre la fracture entre les décisions de l’entreprise et les attentes légitimes des travailleurs.