Le Gabon envisage de mettre fin au partenariat avec Campus France, jugé trop coûteux

L’Agence Nationale de Bourse du Gabon (ANBG), dirigée par Ruphin Ndjambou, envisage de mettre fin à sa collaboration avec Campus France. Cette décision fait suite à une réorganisation visant à rendre les services offerts aux étudiants gabonais à l’étranger plus efficaces et moins coûteux pour les finances publiques.
Ruphin Ndjambou et son équipe ont entrepris une révision approfondie des opérations de l’ANBG. Ils cherchent à optimiser et rationaliser les services, alors que des questions se posent sur l’efficacité de Campus France dans l’accompagnement des boursiers gabonais en France, depuis leur arrivée jusqu’à la gestion des divers problèmes rencontrés pendant leur séjour.
Dans le cadre de cette réévaluation, Chrisse Ngari, conseillère académique pour la France, a entamé une tournée il y a plus d’une semaine pour recueillir les préoccupations des étudiants gabonais en France. L’objectif est de collecter et d’analyser ces informations pour mieux répondre aux défis auxquels les étudiants font face et les présenter directement au directeur général de l’ANBG.
Campus France, qui facilite les séjours des boursiers gabonais en France pour leurs études, stages ou séjours scientifiques, pourrait voir ce partenariat remis en question dès l’année académique 2025-2026. Bien que les services de Campus France, comme l’accueil à l’aéroport et le support continu pendant leur séjour, soient jugés importants, l’ANBG les trouve désormais insuffisants par rapport à ses attentes.
Cette situation soulève des questions sur la manière dont les étudiants internationaux sont soutenus et sur le rapport coût-bénéfice des services fournis par les agences spécialisées. La décision finale de l’ANBG, attendue prochainement, déterminera l’avenir de la coopération entre le Gabon et Campus France.