Libreville : Kaolo arrêté avec 1 154 plaquettes de tramadol d’une valeur de plus de 6 millions FCFA

Les autorités de Libreville poursuivent sans relâche leur lutte contre le trafic de stupéfiants. Une opération de grande envergure menée par la Direction générale des recherches (DGR) a permis de démanteler un réseau de trafiquants dans le quartier PK8, entraînant l’arrestation de l’un de ses membres, Kaolo, un homme de 27 ans. Selon les informations rapportées par Gabon 1ʳᵉ le 11 mars 2025, cette saisie a permis de confisquer 1 154 plaquettes de tramadol, ainsi que d’autres drogues pour un montant estimé à plus de 6 millions de FCFA.
L’arrestation de Kaolo s’est déroulée dans le quartier de Deux Écoles, une zone bien connue pour ses nombreux réseaux de dealers. D’après les informations collectées, l’individu fait partie d’un réseau d’ampleur situé à Nyalie, et actif dans plusieurs autres secteurs de la capitale.
Au moment de son interpellation, les forces de l’ordre ont mis la main sur une cargaison conséquente, comprenant plus de 1 150 plaquettes de tramadol, 10 capsules de mandé, 4 capsules de cocaïne blanche, 4 capsules de cocaïne orange et 18 autres drogues dures dont l’identité reste à déterminer.
Malgré son arrestation, Kaolo a refusé de révéler les identités de ses complices. Toutefois, il a reconnu son rôle dans le réseau en expliquant : “C’est un grand qui m’a donné ça au PK8 au Deux Écoles. Il y a d’autres personnes, mais moi, je me contente juste de prendre la marchandise et de la remettre aux clients,” a-t-il confié au micro de Gabon 1ère.
Un trafic lucratif et difficile à éradiquer
Bien que les autorités continuent de renforcer les interpellations, le trafic de drogues reste florissant, nourri par une demande croissante. Selon Kaolo, ce type de cargaison peut se vendre en 48 heures, générant jusqu’à 18 millions de FCFA par semaine, soit près de 72 millions de FCFA par mois.
Face à ces chiffres alarmants, il est impératif que les autorités intensifient leurs efforts pour combattre la propagation des stupéfiants, qui alimentent une criminalité et une délinquance urbaine grandissantes. Bien que la provenance exacte de ces substances reste floue, leur disponibilité et leur rentabilité expliquent pourquoi de nombreux jeunes continuent de s’engager dans ce commerce, malgré les risques encourus.